D'ores et déjà de nombreux candidats nous ont fait confiance en nous présentant leur projet ....Je vous invite ainsi à vous les présenter, au fur et à mesure....tous les talents sont de la partie!
Je vous donne donc rendez vous dès la semaine prochaine pour découvrir notre premier portrait de génie!:)
Bientôt, le travail des experts chargés d'instruire les dossiers de candidatures va démarrer... Il reste encore quelques jours pour vous inscrire sur le site www.lavet.org ! Saisissez votre chance avant le 30 juin.
Pensez à en parler autour de vous : souvent, les ingénieurs inventeurs font preuve d'une grande modestie et discrétion, et évitent de se mettre en avant. Ce prix est précisément destiner à les mettre en valeur, en rappelant l'importance de l'ingénieur et du scientifique dans la création de valeur pour nos entreprises, et pour le progrès technique dont nous bénéficions tous.
L'édition 2006 du Prix LAVET GRAND PRIX DE L'ACADEMIE DES TECHNOLOGIES sera remis le 4 décembre 2006 au Sénat.
Les candidatures peuvent être déposées jusqu'au 30 juin 2006 sur le site www.lavet.org, rubrique "candidatures - inscriptions".
N'hésitez pas à diffuser cet appel à candidature à tous les ingénieurs français dont l'activité inventive a contribué à l'émergence de technologies utiles à l'homme.
Bernard Maitenaz (ingénieur Arts et Métiers, promotion Paris 1943) conçoit dès 1953 les premières lentilles progressives et les machines permettant de les réaliser. En recherchant des formes asphériques, il va à l'encontre de la démarche traditionnelle de l'époque. Le premier Varilux est commercialisé en 1959. Directeur de la Recherche et du développement d'Essilor, Bernard Maitenaz en devient président en 1980. Sous sa direction, le groupe devient le leader mondial de l'optique ophtalmique.
Albert Fert,directeur scientifique à l'Unité mixte de physique CNRS/Thales est à l'origine de la découverte de la magnétorésistance géante (Giant Magneto-Resistance, GMR). La GMR a déjà un impact important sur les technologies de l'information et de la communication. Elle est notamment à l'origine de l'élaboration de têtes de lecture magnétique extrêmement sensibles qui équipent aujourd'hui tous les disques durs. Ces têtes sont aujourd'hui produites et commercialisées au rythme de 615 millions par an. D'autres secteurs pourront bénéficier bientôt d'applications de l'électronique de spin, en particulier la téléphonie mobile, l'informatique portable ou encore l'électronique embarquée. Dommage que la politique de brevet n'ait pas été à la hauteur de cette invention !
Pour en savoir plus sur la GMR
Biochimiste et chercheur à l'Institut Pasteur, François Barré-Sinoussi fait partie de l'équipe qui a identifié et caractérisé le virus du Sida, aux cotés du Professeur Luc Montagnier et de Jean-Claude Cherman. n 1983, elle s'est lancé dans la recherche de l'agent pathogène du Sida et a ainsi été à l'origine d'une des grandes découvertes françaises, et inventeur des tests de diagnostic et des traitement de cette épidémie. Ces brevets ont apporté une part majeur du financement de l'Institut Pasteur pendant plus de dix ans.
En savoir plus sur Francoise Barre Sinoussi et sur la découverte du SIDA
Anciennement Thomson-CSF, Jean-Claude LEHUREAU a mis au point son invention dans le cadre d’une thèse d’Ingénieur sur un moyen de stockage semi holographique.
Suite à un challenge donné par Thomson CSF à Jean-Claude LEHUREAU et son collègue, celui-ci a eu l’idée d’utiliser une simple cellule 4-quadrants, qui assure la stabilité du réglage de focalisation même dans des conditions d’emploi difficiles. Une utilisation fondamentale qui consiste en l’utilisation du faisceau de lecture des disques optiques pour extraire, de ce faisceau lui-même, les informations de positionnement indispensables au suivi du sillon.
Cette solution, devenue incontournable pour tous les secteurs grand public, prend toute son importance au regard de la taille du marché : des centaines de millions de lecteurs et des milliards de disques.
Les redevances des brevets déposés ont été de l’ordre de 500 M€ pour le groupe THOMSON en une vingtaine d’années.
Bruno Guimbal, ingénieur Arts-et-Métiers déposé plus de quatorze brevets internationaux dans son domaine d'activité, les hélicoptères. L'innovation qui a retenu l'attention du jury est relative à un nouveau concept de moyeu-rotor d'hélicoptère adapté aux rotors de grandes performances avec un nombre de pales supérieur à 3.
Cette innovation, dont l'idée remonte à 1986, consiste à relier les pales du rotor par des amortisseurs situés entre les pales, alors qu'antérieurement, les amortisseurs reliaient chaque pale au moyeu.
Il s'en suit une simplification et un allègement du moyeu, une réduction de charges sur les amortisseurs et donc de leur masse, une réduction importante du maître couple du rotor et donc de sa traînée, une simplification de la maintenance et enfin une amélioration de la fiabilité.
Simon Déléonibus a mis au point une invention permettant d’améliorer la qualité des contacts entre conducteurs dans les circuits intégrés modernes depuis 1990. Cette invention a permis simultanément d’augmenter la densité d’intégration des circuits ainsi que leur fiabilité favorisant ainsi le
En d’autres termes, cette invention a permis d’augmenter la rapidité des circuits, de mettre de plus en plus de composants dans un circuit électronique et de rendre de plus en plus de services à un coût extrêmement faible. Cette invention majeure se retrouve aujourd’hui dans tous les objets électroniques de la vie quotidienne.
C’est aujourd’hui un standard professionnel dans l’industrie microélectronique et le reste dans le domaine de la nanoélectronique. Toutes les sociétés du secteur de la microélectronique utilisent cette invention dans leurs fabrications : INTEL, NEC, SAMSUNG, TOSHIBA, Texas Instrument, FUJITSU, STMicroelectronics et HITACHI. développement des mémoires et des microprocesseurs.
Marius Lavet est le père du micro-moteur pas à pas, technique à la base de l’horlogerie électronique ; invention qui fit l’objet d’un premier brevet en 1936. Il poursuivit ses travaux pour mettre au point en 1949 l’entretien des oscillations d’un quartz par un circuit électronique. C’est la naissance de la montre à quartz, qui fit sa fortune et celle de l’industrie horlogère. En effet, il n’y a pas une montre électrique (hors cristaux liquides) qui n’ait un moteur Lavet !
Ingénieur inventeur prolifique, Marius Lavet déposa près de 100 brevets, lesquels ont été exploités sous licence par les plus grands noms de l’horlogerie - Junghans, Ebauches SA, General Time Corp., Bulova, Crouzet, Lip, Jaz. Ainsi, en 1978, les redevances versées à Marius Lavet par l’un de ses licenciés s’élevaient à près de deux millions de francs.
Homme passionné, animé par une curiosité continuelle, son opiniâtreté a permis à de « belles idées » d’aboutir et d’être développées industriellement. Partant du constat que les ingénieurs français ne reçoivent pas toujours la juste récompense de leur travail innovateur, Marius Lavet a souhaité créer un Prix pour encourager l’activité inventive. Marius Lavet a ainsi légué une partie de ses biens à une fondation, hébergée par la Fondation de France, destinée à mettre en lumière et récompenser des ingénieurs inventeurs dont la découverte contribue au développement durable de l'économie nationale. Download brevet_lavet.pdf